J’ai fait avec Clotilde ma première interview par zoom. Ouf, ça fonctionne. On entend super bien Clotilde. Mon son était plutôt mauvais (la prochaine fois je mettrai un micro) mais je ne parle presque pas, alors ça passe.
Pendant cette heure et quelques, on a parlé de ses rencontres, de déclaration, de soirées pyjama, de ce que ça fait de vivre dans un monde hétéro et d’attendre « les garçons », d’une prof de batterie lesbienne, d’une belle histoire d’amour qui ne se termine pas si bien…Elle a aussi évoqué le fait de se guérir par la douceur et la lenteur.
Comme nous étions lancée, on a parlé d’âge, des rôles prescrits dans les relations hétéro-normées, de la famille et pendant un bref instant de militantisme.
Enfin, on a beaucoup parlé de relations sexuelles, des nombreuses premières fois, de ce qui a changé quand elle a commencé à faire l’amour avec des femmes, de pénis (de sa présence et de son absence), de circulation du désir avec un corps semblable au sien, de découverte de soi. Et de l’incroyable possibilité de parler, d’ouvrir les yeux, de dire ce qui va ou pas, de rire pendant l’amour !
Pour terminer, Clotilde vous propose :
- d’aller lire mon article « Je ne veux plus être en couple »
- de voir deux documentaires : Mon nom est clitoris et Female pleasure
- de regarder, ou re-regarder Portrait de la jeune fille en feu, de Céline Sciamma
- Lire : Le génie lesbien, d’Alice Coffin